L’agriculture sur le bassin d'Adour-Garonne

L'agriculture sur le bassin d'Adour-Garonne

Le bassin d'Adour-Garonne abrite près de 95 000 exploitations agricoles, réparties sur 5,2 millions d'hectares, représentant la moitié du territoire. Ces exploitations sont diverses, avec des cultures allant des céréales et oléagineux aux vignobles et maraîchages.

Quelques chiffres

Données générales

Près de 95 000 exploitations agricoles couvrent 50% du territoire du bassin avec une Surface Agricole Utile (SAU) moyenne de 55 ha par exploitation.

Évolution des exploitations

Baisse de 20% du nombre d'exploitations depuis 2010. Les petites exploitations disparaissent plus rapidement que les grandes.

Population agricole

La population agricole est ajoritairement masculine avec un âge moyen de 52 ans, seulement 28% sont de femmes.

Agriculture biologique

12 307 exploitations sont engagées en agriculture biologique en 2020, avec une progression significative par rapport à 2010.

L'agriculture sur le bassin Comment s'adapter au changement climatique ?

Les conditions climatiques actuelles, marquées par des sécheresses et des événements extrêmes, obligent les agriculteurs à s'adapter en permanence. Découvrez les solutions durables mises en place.

Diversifier et sécuriser

Les agriculteurs diversifient leurs cultures pour mieux résister aux aléas climatiques et économiques. Avec l'agriculture représentant 41% des prélèvements d'eau (900 millions de m³ par an), l'irrigation joue un rôle crucial pour sécuriser les rendements.

Utiliser des pratiques agroécologiques

Réduire les produits phytosanitaires, augmenter le biocontrôle, pratiquer le non-labour et l'enherbement sont autant de pratiques efficaces de l'agroécologie pour améliorer la durabilité des exploitations agricoles.

Gérer les ressources en eau

Avec un déficit estival actuel entre 200 et 250 millions de m³, il est essentiel de sécuriser les ressources en eau pour l'abreuvement des animaux et les productions fourragères, particulièrement en période estivale. En vue de 2050, des pratiques économes en eau devront être adoptées pour compenser un déficit attendu de 1 milliard de m³.

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