Les prairies jouent un rôle central dans les élevages à l’herbe ou les élevages associés aux cultures.
Elles en sont souvent la principale culture. Selon les systèmes de production, les prairies restent en place plus ou moins longtemps (jusqu’à 3,5 ou même 8 ans), ce qui permet au développement racinaire d’améliorer la structure du sol, notamment de l’aérer. C’est important pour favoriser l'infiltration et le stockage de l'eau dans le sol.
La production d’herbe via les prairies (pâturée par les animaux ou sous forme de foin, d’enrubannage...) nécessite peu d’apports d’intrants (fertilisants, traitements) pour leur croissance.
Couplée à son chevelu racinaire, la couverture permanente des sols permise par les prairies constitue un rempart efficace contre l’érosion et le ruissellement, en freinant la circulation de l’eau. De plus, les pâturages des prairies permanentes sont souvent couplés à des éléments paysagers (haies, bosquets...), favorables à la biodiversité, au stockage du carbone et à la structuration du sol.
Enfin, les prairies stockent naturellement du carbone, en particulier prairies permanentes. Grâce au processus naturel de la photosynthèse, l’herbe des prairies utilise le dioxyde de carbone de l’air (CO2), l’énergie solaire et l’eau pour pousser. Le carbone s’accumule ainsi dans les tissus végétaux, puis dans le sol sous forme de matière organique quand les plantes meurent.
